Dans certaines situations, il peut y avoir une tension entre le travail policier et les droits humains fondamentaux ainsi que le principe de non-discrimination. C’est pourquoi, en tant qu’institution et employeur, la police se doit d’implanter le principe de  non-discrimination de manière transversale dans tout son fonctionnement. La police et le Centre interfédéral pour l'égalité des chances collaborent de manière intensive depuis 1996. 

Dans le cadre de ce premier rapport annuel du Centre interfédéral pour l’égalité des chances, nous revenons d’abord sur les principaux temps forts qui ont marqué la société belge au cours de l’année 2014 et qui ont mobilisé le Centre. 

L’année 2013, dont rend compte ce Rapport annuel Discrimination/Diversité, est la dernière année au cours de laquelle le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme a fonctionné comme tel. En effet, le 5 mars 2014, le Moniteur belge publiait les lois, décrets et ordonnance qui transforment l’ « ancien » Centre en un Centre interfédéral pour l’égalité des chances d’une part et un Centre fédéral Migration d’autre part.

Ce rapport est le rapport d’activité du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme 2013. Outre ce rapport d'activité, le Centre publiera, comme les années précédentes, trois rapports annuels thématiques pour 2013 : le Rapport annuel Discrimination/Diversité, le Rapport annuel Migration et le Rapport annuel Traite/Trafic des êtres humains.

L’Union européenne a désigné 2012 comme l’« Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations ». Le Centre a non seulement accordé plus d’attention que d’habitude à cette thématique, il a aussi décidé de consacrer le Focus de son Rapport annuel Discrimination/Diversité 2012 au critère de discrimination de l’âge.

Le rapport annuel des activités du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme en 2012 est sorti de presse. Ainsi, non seulement le Centre remplit son devoir légal de compte rendu d’activité, mais il entend par ailleurs alimenter le débat sur la discrimination, la diversité, la migration et la traite des êtres humains.

Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme reçoit régulièrement des questions sur des propos qui flirtent avec les frontières de la liberté d’expression. Peut-on tout dire ? La liberté d’expression peut-elle cautionner tous les discours ? A partir de quand constituent-ils une infraction à la loi ? Il n’y a pas de réponse simple à ces questions.

De la liberté d’expression à l’incitation à la haine, la violence et la discrimination Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme reçoit de plus en plus régulièrement des questions sur des propos qui flirtent avec les frontières de la liberté d’expression. Cette tendance s’affirme de plus en plus au fil des ans. C’est la raison pour laquelle le Centre a choisi la liberté d’expression comme thème du focus de son rapport Discrimination/Diversité 2011. 

2011 fut la première année du nouveau plan stratégique triennal 2011-2013 du Centre. Ce plan stratégique précise les grandes orientations des deux piliers de ses missions légales : le pilier Discrimination / Egalité des chances et le pilier Migrations (flux migratoires, droits fondamentaux des étrangers et traite des êtres humains).

L’an dernier, le même rapport avait consacré un "Focus" au handicap. Cette année, nous avons choisi de nous pencher plus particulièrement sur un autre grand motif de discrimination: l’orientation sexuelle.