Une maison libre si vous avez un nom belge

25 Janvier 2018
Domaine d'action: Logement
Critère de discrimination: Racisme

Une personne dont le nom présente des consonances étrangères s’est vu refuser la visite d’une maison à louer. Il a fait appel à Unia qui demande des explications à l’agence immobilière.

Une personne (avec un nom d'origine étrangère) a envoyé un email à une agence immobilière pour demander à visiter une maison à louer. Il a reçu comme réponse que le bien est déjà loué. Une collègue (avec un nom d'origine belge) a envoyé un même email le lendemain, et a reçu une réponse lui proposant une visite. Le requérant s’estime discriminé et a fait appel à Unia.

Unia a rencontré le responsable de l’agence à la demande du locataire frustré. Un dialogue constructif a été mené pendant lequel l’agent immobilier a reconnu avoir fauté. L’agence était submergée de demandes de visite pour ce logement et elle voulait d’abord clôturer les visites pour un premier groupe de potentiels locataires. Un problème de communication interne et externe a eu comme conséquence que ces deux personnes ont reçu des réponses différentes. Cette explication est appuyée par des documents (dont le contrat de location signé pour la maison concernée) présentés par l’agence.

Au cours de l’échange, l’agence a fait preuve d’ouverture et a affirmé son engagement à donner les mêmes chances à tous les candidats locataires. Les solutions suivantes ont été présentées et acceptées :

  • Mettre en place une procédure univoque pour les annonces qui apportent beaucoup de demandes.
  • Consulter et appliquer les conseils repris dans la fiche anti-discrimination écrite par l’Institut professionnel des agents immobiliers (IPI).
  • Adapter éventuellement le site internet et les accords avec les propriétaires, en soulignant l’égalité de traitement et la non-discrimination.
  • Contacter par téléphone le plaignant pour s’excuser, expliquer la situation et proposer de s’occuper de ses futurs contrats de location.

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