Une famille de réfugiés a aussi le droit de se loger, même sans emploi fixe

18 Janvier 2019
Domaine d'action: Logement
Critère de discrimination: Autres critères

Un propriétaire privé exige que ses locataires potentiels aient un emploi fixe. Une femme qui aidait une famille de réfugiés à trouver un logement entend parler de cette situation. Elle sait que ce comportement est interdit par la loi et fait donc appel à Unia. Après discussion, le propriétaire revient sur sa décision et accepte de louer une maison à la famille.

Pour les réfugiés qui reçoivent un permis de séjour, il est souvent difficile de trouver un logement. De nombreux bénévoles prennent leur défense et les accompagnent dans leur recherche d’un logement abordable.

Exiger un emploi fixe est discriminatoire

Une bénévole contacte Unia après avoir été choquée par les messages envoyés par un propriétaire privé. Il demande que ses locataires potentiels aient un emploi fixe. Heureusement, cette dame connaît la législation antidiscrimination et souligne que cette exigence est discriminatoire : un propriétaire peut, selon la loi, tenir compte des ressources financières des locataires, mais ne peut pas exiger que les locataires occupent un emploi fixe. En d’autres termes : le locataire doit payer son loyer, mais l’origine de ses revenus n’a pas d’importance.

Conversation constructive avec le propriétaire

Malgré les explications de la bénévole, le propriétaire reste sur ses positions. Elle contacte alors Unia qui invite le propriétaire à une entrevue. Au cours de cette conversation, le propriétaire explique pourquoi il veut que ses locataires aient un emploi fixe. En donnant ses raisons, il se rend lui-même compte que cela est contraire à la loi. Etant donné que la maison qui intéressait la famille de réfugiés a déjà été louée entre-temps, le propriétaire propose de leur louer une de ses autres maisons disponibles.

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