Une candidature à un poste de professeur rejetée pour cause de nom à consonance étrangère
Une candidate d’origine étrangère postule à un poste de professeur. L’école lui répond que les entretiens sont clôturés. Elle soupçonne une discrimination sur base de son nom à consonance étrangère et envoie une seconde candidature avec, cette fois, un nom ‘belge’. Elle est invitée à un entretien.
La candidate estime que l’école l’a discriminée sur base de son origine. Unia a, dans un premier temps, demandé des explications auprès de l’école et auprès de la personne en charge de la procédure de recrutement. Se fondant sur les informations reçues, Unia a estimé que la discrimination reposant sur le critère de la nationalité de la candidate était bel et bien établie.
Les explications incohérentes et non pertinentes de l’école ont poussé la candidate à s’adresser au Tribunal du travail francophone de Bruxelles. Unia a fait l’intermédiaire entre les parties. Le Tribunal du travail a lancé une initiative de conciliation qui a porté ses fruits.
Reconnaissant que la procédure de recrutement comportait des lacunes en matière de diversité des candidats, l’école a accepté un accompagnement d’Unia afin d’améliorer le procédé à l’avenir.