L’entrée d’un immeuble inaccessible pour une locataire en chaise roulante

22 Août 2016
Domaine d'action: Logement
Critère de discrimination: Handicap

Une dame qui se déplace en chaise roulante contacte Unia car l’entrée de l’immeuble où elle loue son appartement ne lui est pas accessible.

D’une part, les portes d’entrée de l’immeuble sont trop lourdes et ne restent pas ouvertes et, d’autre part, il y a une marche entre l’entrée de l’immeuble et le trottoir. Ces deux facteurs l’empêchent de pouvoir se déplacer seule en toute autonomie. Elle demande par conséquent à la copropriété la réalisation de deux aménagements : l’automatisation de l’ouverture des portes d’entrée et l’installation d’une rampe d’accès amovible à l’entrée de l’immeuble.

Face à certaines réticences de la copropriété, Unia intervient auprès de celle-ci afin de l’informer des exigences de la législation antidiscrimination qui sanctionne le refus d’aménagements raisonnables en faveur d’une personne handicapée.

L’assemblée générale se prononce ensuite en faveur de ces aménagements, mais impose certaines conditions supplémentaires pour l’installation de la rampe pour des raisons de sécurité. Ces conditions supplémentaires engendrant d'autres coûts importants sans pour autant améliorer réellement la sécurité des passants, Unia demande d’abandonner ces conditions et d’autoriser l’installation de la rampe initialement demandée par la dame, ce que la copropriété a finalement accepté.