Une personne malvoyante, propriétaire d’un appartement, s'estime lésée par le syndic de sa copropriété. En raison de son handicap, elle ne peut pas prendre connaissance des avis publiés aux valves du hall d’entrée. Elle ne reçoit donc pas, comme les autres copropriétaires, les informations transmises par le syndic par ce biais. Elle souhaitait ajouter cette question à l’assemblée générale mais elle était en retard pour soumettre ce point car elle n’avait pas connaissance des délais.

Elle contacte donc Unia. Nous avons pris contact avec le syndic de l’immeuble. Il a été convenu que la propriétaire recevrait dans sa boite aux lettres une copie papier des documents affichés aux valves afin qu’elle puisse en prendre connaissance grâce à sa loupe électronique.

Quelques mois plus tard, la propriétaire recontacte Unia. Ce sont désormais les informations urgentes qui posent problème. Le syndic envoie ces informations urgentes via SMS. Or, la propriétaire n’a pas de smartphone adapté et ne peut pas lire les SMS.

Une nouvelle fois, Unia prend contact avec le syndic qui, dans un premier temps, estime que cela implique des problèmes d’organisation. Unia rappelle alors au syndic les obligations légales en matière d’aménagements raisonnables. Il est finalement convenu que, pour les informations non-urgentes, un courrier serait envoyé à la propriétaire plutôt qu’un SMS, et, en cas d’extrême urgence, elle serait prévenue par téléphone.

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