Homophobie : l’entreprise réagit positivement

4 Mars 2020
Domaine d'action: Emploi
Critère de discrimination: Orientation sexuelle

Après le licenciement d’une collègue en raison de son orientation sexuelle, un employé homosexuel craint pour son emploi. Suite à l’intervention d’Unia, l’entreprise convient de mettre en place des mesures pour lutter contre l’homophobie en son sein.

Un employé d’une multinationale japonaise craint d’être licencié en raison de son orientation sexuelle. Le directeur des ressources humaines a en effet révélé de manière anonyme que le motif de licenciement d’une collaboratrice était l’homosexualité de celle-ci. Le directeur de l’entreprise serait homophobe même si rien ne permet de l’affirmer. Après un signalement, Unia fait part à cet employeur de la possible existence de préjugés homophobes au sein du management.

L’entreprise nie le problème mais après l’intervention d’Unia et de la délégation syndicale, un accord est conclu qui reprend les mesures suivantes :

Le management internationale est informé d’une attitude potentiellement discriminatoire de la part d’un service. Un audit externe contrôlera régulièrement l’entreprise.
Le management belge informe tous les employés qu’il existe un soupçon de discrimination et leur présente la législation en matière de lutte contre les discriminations et les démarches que ceux-ci peuvent entreprendre s’ils estiment être discriminés.
L’employé qui redoutait un licenciement a reçu un dédommagement sous la forme de 4 mois de salaire brut.
Une personne de contact est désignée pour signaler les discriminations.  

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