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Conciliation autour d’une antenne parabolique
Des locataires placent une antenne parabolique sans autorisation préalable. La copropriété réagit par écrit en signifiant que l’antenne doit être retirée dans les 48 heures et ce, en vertu du règlement de la copropriété qui stipule que les antennes sont interdites sur le bâtiment.
Aménagement raisonable dans une banque
Un fidèle client d’une banque, se déplaçant en fauteuil roulant, contacte le Centre parce qu’il ne reçoit aucune réponse à sa demande de rendre accessible l’entrée de son agence bancaire et donc de trouver une solution pour lui permettre de franchir le seuil de 5 cm à l'entrée. En d’autres termes, l’homme demande que l’on prévoie un aménagement raisonable sous la forme d'une rampe.
Maillot de bain adapté dans un parc aquatique
L’accès à un parc aquatique avait été refusé à une visiteuse qui, pour des raisons médicales (traitement de lésions liées à des brûlures causées par un accident de la route), devait porter un maillot de bain spécifique.
Discrimination sur l’âge dans un concours pour ‘jeunes artistes’
Le Centre avait reçu un signalement à propos d’un concours pour « jeunes artistes » organisé par une entreprise privée. Le requérant estimait discriminatoire que seul les candidats entre 18 et 35 ans pouvaient participer. Suite à un dialogue constructif entre le Centre et le mécène, ce dernier a décidé d’utiliser d’autres critères afin de stimuler des talents en herbe plutôt que de se baser uniquement sur le critère de l’âge.
Language des signes chez la police
Une personne sourde convoquée par la police de Bruxelles pour une audition avait dû payer elle-même les frais d’interprète en langue des signes. Par la suite, le commissaire de police a fait rembourser les frais. Toute personne convoquée pour une audition doit en effet obtenir la possibilité de s’exprimer dans sa langue aux frais du service public (le service de police ou bien le Parquet, comme frais de justice). Les services de police disposent à cette fin d’une liste d’interprètes assermentés (y compris pour la langue des signes).
Ecole décourage étudiants a mobilité réduite
Une jeune femme qui se déplaçait en chaise roulante avait contacté le Centre après avoir vu sur le site Web de l’établissement d’enseignement de promotion sociale qu’elle fréquentait depuis plusieurs années, que celui-ci n’était pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Elle pensait que ce message était destiné à dissuader d'autres personnes avec un handicap de s’inscrire dans cet établissement.
Remarques racistes d’une enseignante
Une maman avait contacté le Centre car sa fille faisait l’objet de remarques déplacées à connotation raciste de la part d’une enseignante. Une rencontre organisée à l’école avec le directeur, la maman et l’enseignante mise en cause n’a pas débouché sur le résultat obtenu et a exacerbé les tensions. La maman a alors déposé une plainte à la police. Il est ressorti du témoignage de la maman qu'elle attendait des excuses de la part de l’enseignante et qu’en l’absence d’excuses, elle était déterminée à maintenir sa plainte.
Amménagement raisonables pour jeune fille dyslexique
Les parents d’une jeune fille dyslexique, élève en première secondaire, avaient interpellé le Centre concernant le manque d’adaptations prévues par l’école. Lors des contacts avec l’école, il avait été suggéré aux parents de changer leur enfant d’orientation, du général vers le technique, en raison de ses mauvais résultats scolaires. Les parents estimaient que ces mauvais résultats étaient en partie liés au manque d’aménagement raisonnable en faveur de leur fille.
Haine sur Facebook
Un utilisateur de Facebook avait formulé sur son mur des propos incitant à la haine et la violence à l’égard de personnes de confession musulmane. Le Centre a été contacté en raison de la violence des propos et de la crainte d’un éventuel passage à l’acte de leur auteur. Le Centre a interpellé les responsables de Facebook Europe qui ont immédiatement proposé de supprimer le compte de cette personne car les propos étaient contraires à leur règlement interne. Une plainte a également été déposée à la police.
Discrimination sur l’âge dans une offre d’emploi pour post-doctorat
La mention de l’âge limite de 32 ans figurait dans l’annonce d’un poste vacant pour un post-doctorat. L’intervention du Centre a permis de transformer cette mention discriminatoire en un descriptif plus adéquat des exigences professionnelles pour le poste.