La newsletter 'Handicap News' vous donne tous les quatre mois quelques 'photographies' des activités du Centre en matière de handicap.

A Diegem, une femme marocaine ainsi que toute sa famille et ses voisins d’origine étrangère sont harcelés depuis 4 ans par un couple voisin. Leur harcèlement s’est traduit de différentes manières : le couple insultait les victimes en rue, appelait la police sans aucune raison et interdisait à leurs voisins d’origine étrangère de se garer devant leur maison ou même de marcher sur leur trottoir.

Une femme atteinte d'autisme est engagée comme factrice. Étant plus lente que le facteur de base en raison de son autisme, elle n’est pas en mesure de faire une tournée complète. Pour faire une tournée entière, elle a besoin en moyenne de 10 à 11 heures.

Une femme et sa fille ont vu leur  inscription  dans une salle de fitness annulée, car elles portaient le foulard. Cette interdiction était en outre reprise dans le règlement d'ordre intérieur, le problème étant celui  de l'hygiène.

Une personne avait posé sa candidature pour une nouvelle fonction. Son profil rencontrait l’intérêt de l’employeur qui le lui manifesta, l’invita à une épreuve écrite et à une réunion d’information sur le poste en question. Lorsque la personne, qui est malentendante, demanda l’intervention d’un interprète en langue des signes pour la séance d’information, l’employeur refusa et fit part de son intention de ne pas l’engager.

Un couple réserve chaque année des vacances par avion vers les Caraïbes par le biais d’une agence de voyage. Ils sont très surpris d’apprendre que les conditions pour emporter un scooter électrique pour personnes en situation de handicap ont changé.

Un homme s’est vu refuser un logement par une agence immobilière car le bien a été loué à une autre personne. Voyant que l'annonce est encore sur internet, il recontacte l'agence sous un nom à consonance belge. Il obtient alors un rendez-vous. Lorsqu'il rappelle par la suite sous son vrai nom, le bien est toujours réservé.

Une personne utilisant une voiturette a rencontré des difficultés pour, de manière adaptée et abordable, réserver un vol auprès d’une compagnie aérienne.

Le Centre a été saisi par une femme qui devait remplacer sa carte d’identité et qui avait donc fourni à l’administration communale une photo sur laquelle elle portait le voile. Mais l’administration n’a pas accepté cette photo, en expliquant que les conditions pour utiliser une photo d'identité sur laquelle on porte le voile sont très strictes. En effet, il n’y a pas que le front qui doit être visible, mais également les tempes et l’implantation des cheveux. Ces conditions ne sont pas d’application pour les coiffures possibles sans voile.