Un CPAS a rédigé une offre d’emploi pour un remplacement sur base contractuelle. Il était stipulé dans l’annonce que les candidats devaient être belges ou ressortissants européens. Un candidat intéressé a fait part de cette discrimination au Centre qui est entré en contact avec la présidente du CPAS en question.

Une société de téléphonie offre à ses clients la possibilité de bénéficier d'une promotion et d’acquérir un gsm pour un montant de 1 euro s'ils contractent un nouvel abonnement auprès de leur société. Plusieurs personnes se sont plaintes auprès du Centre qu'elles ne pouvaient pas jouir de cette action en raison de leur document d’identité étranger.

Un homme a vu son assurance automobile résiliée par son assureur alors qu'il ne faisait état d'aucun sinistre et qu'il a toujours payé ses primes. Il pense que cette résiliation est lié à son âge (80 ans) car il est également refusé par d'autres compagnies.

Une société distribuait des publicités précisant que tous leurs employés étaient belges.

Le Centre a été informé par différentes personnes que le chef de service du bureau des étrangers d'une commune flamande injuriait et tenait des propos racistes à leur égard. De plus, le service concerné travaille particulièrement lentement, ce qui peut avoir de lourdes conséquences pour la situation familiale de certains citoyens.

Une maison de repos a fixé une limite d'âge de 75 ans pour y être bénévole. Il y avait une certaine confusion quant aux raisons de cette limite.

Une famille roumaine et Rom vivait depuis 2010 dans une ville flamande. En 2011, ils achètent leur propre maison dans cette même ville. Lorsque la famille demande son changement d'adresse, elle est rayée du registre par le service des étrangers de la commune. La ville ne veut pas les inscrire à leur nouvelle adresse, ce qui a pour conséquence leur radiation d'office du registre des étrangers.

Une femme s'était vue refuser une assurance solde restant dû pour l'achat d'une maison en raison d'une greffe de rein subie il y a 15 ans.

Un enfant atteint de diplégie spastique (infirmité du moteur cérébral) n’a pas pu participer au voyage scolaire organisé par son école. L’école n’avait pas tenu compte de son handicap et de ses problèmes de mobilité.

Une fillette d'un an et demi a été diagnostiquée allergique au Neurofen. Après plusieurs semaines passées chez elle à la suite d’une hospitalisation, ses parents la ramènent à la crèche. Ils demandent alors aux puéricultrices de toujours disposer d’un Epipen (dose d’adrénaline à injecter en cas de choc anaphylactique) à proximité de l’enfant et de lui administrer en cas de besoin.