Tribunal de l’entreprise de Liège, division Neufchâteau, 3 mars 2009

3 Mars 2009
Domaine d'action: Logement
Critère de discrimination: Racisme
Arrondissement judiciaire: Liège

Critère : Racisme

Thème : À l’occasion d’une négociation pour la conclusion d’un bail commercial le bailleur fait part, lors d’une conversation téléphonique enregistrée à son insu, de ses doutes quant à la viabilité des activités commerciales envisagées et émet une remarque quant à l’origine de l’épouse du candidat locataire.

Décision : L’action en cessation est déclarée non fondée car non seulement l’enregistrement de la conversation était faite à l’insu du bailleur, mais de plus la conversation et les questions posées étaient orientées. Or rien dans le dialogue ne permet de prouver une attitude discriminatoire dans le chef du bailleur. La Cour d’Appel de Liège va, dans son arrêt du 29 juin 2010, confirmer ce jugement.

En abrégé : Trib.comm. Neufchâteau, 3-03-2009

Téléchargements

Jurisprudence comparable Tribunal de l'entreprise de Liège, division Neufchâteau, 3 mars 2009

28 Septembre 2020

Cour d’appel de Bruxelles (francophone), 28 septembre 2020

Un candidat locataire belge d’origine africaine contacte une agence immobilière. Il transmet tous les documents requis mais reçoit le message que le propriétaire a choisi un autre candidat. Il demande à une personne d'origine belge de contacter l’agence, qui l'informe que le bien est toujours libre. Les conversations téléphoniques ont été enregistrées. Par jugement du 3 septembre 2019, le tribunal de première instance du Brabant-wallon constate, sur base des enregistrements, qu’il y a bien eu discrimination directe. La victime est indemnisée et l’agence doit afficher la décision dans ses locaux et le bulletin de l'Institut Professionnel des Agents Immobiliers (IPI).