Unia satisfait de la condamnation d’actes de vandalisme dans le quartier juif d’Anvers

26 Juin 2018
Domaine d'action: Vie en société
Critère de discrimination: Convictions religieuses ou philosophiques

Unia se dit satisfait de la condamnation à Anvers d’un homme pour des faits de harcèlement commis dans le quartier juif. Pour Unia, il s’agissait clairement d’un délit de haine, raison pour laquelle il a décidé de se porter partie civile. Unia est régulièrement amené à traiter de dossiers d’antisémitisme et de négationnisme. 

« La motivation haineuse était claire dans ce dossier. L’homme avait délibérément visé des personnes juives ainsi que des signes de leur foi. Ses actes de destruction et de vandalisme commis à l’égard de la communauté juive sont des preuves plus que probantes d’une incitation à la haine et à la violence à l’encontre de cette communauté. C’est le raisonnement qu’a suivi le juge, explique Patrick Charlier, directeur d’Unia ». 

56 faits identifiés 

D’autres incidents à caractère antisémite et négationniste ont été signalés à Unia. « Rien qu’en 2017, nous avons recensé 56 faits au total, principalement des insultes et des menaces. Nous sommes intervenus dans 4 cas où des personnes étaient la cible d’actes de violences en raison de leur appartenance à la communauté juive, signale Els Keytsman. « Par ailleurs, Unia s’est porté partie civile dans un dossier : l’attaque meurtrière contre le musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014.  

L’homme a été condamné à 18 mois de prison, dont 10 mois ferme ainsi qu’à une amende de 1.600 euros avec sursis. « C’est toujours utile de signaler les actes de haine, comme le démontre le jugement obtenu. »