Unia salue la décision du Vlaams Audiovisueel Fonds (VAF) d’intégrer obligatoirement pour tous les films qu’il subsidie l’audio-description pour les personnes malvoyantes et aveugles  et les sous-titres pour les personnes sourdes et malentendantes. Cette décision ne concerne toutefois qu’une partie de la production audiovisuelle en Flandre. Il est donc nécessaire, pour Unia, d’aller plus loin et d’étendre l’obligation aux films non subsidiés.

Unia demande que des règles claires soient établies et harmonisées en matière d’audiodescription et de de sous-titrage de la production audiovisuelle. Et appelle à une initiative similaire du côté francophone.

Il y a aujourd’hui une part importante de la population qui n’a qu’un accès limité aux salles de cinéma. Et Unia de rappeler que le sous-titrage profite à une population plus large que les personnes sourdes et malentendantes, comme  les personnes âgées, les personnes illettrées et les personnes d’origine étrangère.

Un droit reconnu par les Nations Unies

La mesure  correspond à une recommandation de la Convention des Nations Unies pour l’inclusion des personnes handicapées dans la société, que la Belgique a ratifiée en 2009. Unia rappelle que cette Convention invite chaque état signataire à prendre des mesures permettant aux personnes handicapées d’avoir un accès égal aux services publics, à l’éducation, à l‘emploi, etc. « La Belgique a ratifié cette convention et nous rappelons aux différents gouvernements que l’égalité d’accès aux programmes télévisuels,  films et autres productions théâtrales est une disposition importante du texte », conclut Patrick Charlier, Directeur d'Unia.

Illustration : Alex Skim